Il y a quelques heures mon attention a été attirée par une alarme émanant de mon téléphone mobile. Elle avait trait à une dépêche de France Info annonçant le décès de Robert Faurisson, 89 ans, dernière figure du négationnisme. Cet ancien universitaire s’est illustré par ses thèses consistant à contester le génocide des juifs et l’existence des chambres à gaz. Cette vision de l’Histoire lui a valu d’être condamné mais cela ne l’a pas empêché de continuer à la diffuser en France et à l’Etranger. D’ailleurs, peu de temps avant sa disparition, il était allé à une conférence en Angleterre. Où est-il mort ? A son domicile à Vichy. Cela ne s’invente pas. Mais Vichy serait-il (je parle du régime) une invention des ennemis de M. FAURISSON ? Je ne peux trancher car de Vichy je ne connais que la prise de la pastille !
Le plus triste, je ne parle pas du décès de Faurisson, c’est que les thèses négationnistes demeurent. Il est vrai qu’en France, elles ont été largement relayées par Dieudonné, humoriste ou supposé tel, qui a réussi à faire rire avec des propos antisémites et négationnistes, et évidemment par Jean-Marie Le Pen, célèbre, entre autres, avec son « détail de l’histoire » pour lequel il a été condamné, sans oublier le jeu de mots « Durafour crématoire » ou les insinuations sur l’origine de M. Stoléru, etc.
Après la disparition de Faurisson, notre Jean-Marie National sait ce qui lui reste à faire…d’utile !
Gabriel Bérard
Robert Faurisson, jugé souvent d’antisémite et de néonazi, a fait l’objet de plusieurs condamnations non seulement pour contestation de crime contre l’humanité mais également pour incitation à la haine raciale. http://www.avis-de-deces.com/deces-celebrites/2328/Robert-Faurisson